« Portrait de VS », c’est l’occasion de faire plus amples connaissances avec des joueurs qui s’expriment peut-être moins que les autres. C’est aussi l’occasion, d’affirmer de sacrés tempéraments, et çà y en a quelques-uns dans l’Equipe !! C’est également le moyen de prendre des nouvelles de joueurs qui ont marqué l’histoire des VS. Ces grandes figures ont fait un choix, un choix engageant. Celui de s’éloigner de la région Parisienne. Ce n’est pas tant la région qui aujourd’hui leur manque le plus. C’est bien sûr notre Equipe. Je suis particulièrement heureux de pouvoir au travers de ce moyen de communication, aussi modeste soit-il de mettre en avant une personnalité émérite. Une personnalité remarquable dans son engagement, et pourtant si modeste.

Ce portrait de VS est consacré à notre NANARD.

Y a des mecs biens, des mecs très biens, des mecs supers biens et puis y a Nanard. Je vous assure, je suis fan absolu. Nanard, c’est la gentillesse même, toujours prêt à aider, toujours prêt à œuvrer pour que la mécanique des VS ronronne parfaitement. Nanard, il donne par plaisir. Nanard, il offre sa générosité à toute l’Equipe, et il le fait sans retenue, dans la discrétion. Je le dis de la manière la plus simple possible – on peut tous être fier d’avoir un comme copain, comme Nanard.

Et maintenant place à l’interview,

Nanard, tout d’abord donne nous de tes nouvelles !! où es-tu installé ? qu’elles sont tes occupations ?

Je vais très bien, merci. J’ai trouvé mon petit coin de paradis dans un petit village des hautes Pyrénées, où, je m’épanoui 6.5 jours / 7.

Mes journées sont ponctuées de multiples et divers occupations puisque mon choix a été de ne plus travailler – de faire le plus beau métier “RETRAITÉ”. Certains comprendront…

Il me reste le manque du vendredi soir. Une certaine frustration de ne pouvoir être avec vous. Vingt ans de VS ne s’effacent pas comme ça et ne s’effaceront pas.

 

Tu as pu regarder s’il y avait un club de rugby proche de chez Toi ? as-tu repris une activité sportive ?

Je fais pas mal de sports, sans ballon, toujours les mains occupées. Tronçonneuse, quad, pinceaux, taille haies, bétonnière, randonnée, ski, raquette …. J’alterne souvent.

Mon nouveau statut m’obligeait à faire des choix. L’appel de la montagne me gagnait. Avoir de l’espace, profiter du grand air, ce qui impliquait de perdre le vendredi soir………

 

J’imagine que tu suis à distance la vie des VS, nous avons parfois le plaisir de te recevoir. Depuis ton poste d’observation, perché sur les montagnes, quel est ton regard sur l’équipe ? qu’est ce qui a changé et qu’est-ce qui ne change pas ??

WhatsApp est un bel outil pour garder un certain contact avec les VS, avoir des éclats de rire en vous lisant…

J’ai toujours plaisir, dès que je passe, à, venir avec vous le vendredi soir sur le pré et au club house pour retrouver cette ambiance VS suivi bien sûr  d’une petite participation à la vaisselle avec Philippe, Michemich et bien d’autres pour des petits délires autour des éviers!!!

Je trouve qu’il y a plus de sérieux, plus d’implication, plus de travail. C’est une équipe qui regagne des matchs. Et ça c’est bon. L’esprit VS doit rester, c’est notre ciment, notre lien.

 

Peux-tu détailler ta rencontre avec les VS ? comment as-tu fait connaissance avec cette équipe ? le jour où ta vie a basculé,

La rencontre avec les VS date un peu maintenant. Elle est comme beaucoup d’entre nous liée à l’école de rugby de Marcoussis.

Au début on était 6/8 on s’entrainait sur un morceau de terrain au moulin (très boueux, je me rappelle).

Les premiers matchs étaient durs physiquement, l’aire de jeux devenait démesurée, les lignes s’étaient considérablement éloignées, tellement, que certains aplatissaient avant la ligne… Allez je ne dirais pas qui, mais, je vais essayer de relater ce fait de jeux.

C’était au moulin, le terrain était gras, comme d’hab.

Une belle attaque des VS, le ballon circulait dans la ligne de ¾, et hop superbe feinte de passe (lui seul en a le secret), le trou était fait, il courrait à l’essai, et, aplatissait quelques mètres avant la ligne. Quelques années plus tard Bobo nous gratifiait de ce même exploit… ci je me souviens bien.

Le ton était donné. L’équipe s’agrandissait, les entraînements se faisait sur toute la surface du terrain. L’ESPRIT VS naissait, ainsi que notre réputation. Les troisièmes étaient très festives. On mangeait très bien, personne n’est jamais parti parce que le bar était vide, beaucoup d’équipes aimaient nous rencontrer pour cet esprit. Il ne faut pas oublier deux figures du club sans qui nous n’existerons peut être pas aujourd’hui.

Pascal Omnes et Marco Mascetti. Le vendredi soir était devenu magique, incontournable, la naissance d’une thérapie de groupe indispensable à notre équilibre.

 

C’est le moment où tu vas devoir ouvrir la boite à souvenirs, laisser parler tes émotions et courir le stylo. Si je te demande spontanément de me livrer un souvenir fort, as quoi penses-tu ?  Si tu veux tu peux nous en partager quelques un de plus, il n’y a pas de limites, on est chez les VS !

J’ai des souvenirs plein la tête, et, c’est que du bonheur. Même ma fracture sur le terrain contre Montigny.

Vas-y raconte,

Je débordes trois lascars, j’ai de la place pour passer, alors j’accélère. C’était sûrement trop facile, sûrement trop simple. Je décide de prendre le chemin le plus court. Pourquoi ?? à ce jour, je n’ai toujours pas de réponse. Et voilà, je m’encastre dans les adversaires qui me tendaient leur bras. A ce moment, on entend un grand « clac », un bruit sûr. On arrête le match immédiatement. Triples fractures tibia péroné. A l’hôpital avec Antoine, je n’ai qu’une seule question en tête – je demande au médecin quand je pourrai rejouer. J’avais qu’une envie revenir retrouver les copains. Le pire était de rater la troisième et la choucroute de Pascal. C’était en 2005.

Le tournoi International à sept de SÉES dans l’Orne (2004), un WE de folie, une soirée dantesque le tout accompagné de Bandas. Nous VS, sommes tombés dans la plus grosse poule du tournoi. Voir Photos. Les espoirs de la Rochelle et Beauvais finaliste du tour
noi. Je ne me rappelle pas que nous ayons gagné un match. Au fur et à mesure que les VS jouaient les tribunes se remplissaient. Notre dernier match fut énorme de souvenirs, et, surtout du grand n’importe quoi. Seules quelques légendes VS y ayant participé peuvent vous relater ce WE. Christophe supporter TOULOUSAIN, Freg, Antoine …

Le voyage à Lanton …. Cette soirée autour d’un grand feu, où, JM avais toute notre attention… la goutte A Moman …

Et bien sur les escapades au 41, où, tant pis pour vous il fallait y être… Et beaucoup d’autres, la Bretagne, Barcelone …

VS ne changez rien je vous aime.