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Echanges autour du CORONAVIRUS
1- Tu n’es peut-être pas encore infecté et tu ne le seras peut-être pas. En effet, la transmission du virus n’est pas systématique. On considère que le facteur de transmission est de 2,5 à 3 sans les gestes barrières. C’est à dire qu’une personne va transmettre le virus à deux ou trois personnes si les comportements barrières ne sont pas appliqués. Il faut donc que tu prennes le plus de précautions possibles pour diminuer le risque que ces personnes te transmettent le virus.
2- Tu es peut-être infecté et asymptomatique (sans symptôme) pour l’instant. En effet, on considère que la durée d’incubation avant l’apparition des symptômes varie entre 5 et 14 jours. Si tu n’as toujours pas de symptômes au bout de 14 jours cela veut dire que tu es soit non infecté, soit porteur sain. Si tu es porteur sain (sans symptômes, donc), aucun problème pour toi mais tu pourrais transmettre le virus aux autres. Tu dois donc rester confiné 14 jours pour éviter cela.
Tant qu’elles n’ont pas été testées on ne peut pas être sûr à 100% que les personnes ne sont pas infectées car les symptômes du covid-19 sont proches de ceux d’une grippe classique.
La bonne nouvelle pour elles c’est que si ces personnes sont encore avec toi c’est que, si elles ont le covid-19, c’est sous une forme relativement atténuée. Sinon elles auraient peut-être croisé Louis pour leur transport à l’hôpital
La maladie covid-19 est causé par le coronavirus.
Pour savoir si tu risques de déclencher la maladie on a un test de détection appelé « test RT-PCR ». Pour le test, on a besoin d’un échantillon de ta personne. On fait un prélèvement nasal avec un écouvillon (une sorte de coton tige) puis on fait le test RT-PCR qui permettra de savoir si le coronavirus est présent ou pas.
Le problème actuel est qu’il n’y a pas suffisamment de tests. Donc, on ne teste pas les personnes qui ont des symptômes légers. Or, il est crucial d’avoir cette capacité de test pour pouvoir isoler les personnes infectées du reste de la population et limiter ainsi la transmission. Le gouvernement essaie d’augmenter la capacité de test mais cela prendra quelques semaines, malheureusement.
On ne peut pas te répondre.
Il y a actuellement pénurie de masques partout. Notamment chez les pompiers, infirmiers, médecin. Le gouvernement a annoncé hier la commande de 250 millions de masques, mais il faudra les produire, donc cela prendra du temps
Pour des questions de sécurité et de rigueur les autorités de santé imposent, à juste titre, de procéder par étape pour évaluer l’efficacité d’un produit.
En effet, on teste des produits actifs qui pourraient s’avérer dangereux. Et personne ne voudrait avoir finalement un produit dangereux ou inefficace qui soit donné à des patients.
On va donc tester le produit en plusieurs étapes, en l’administrant à des personnes mais en suivant plusieurs phases. La première s’appelle phase I et est faite sur une dizaine de personnes, la phase II sur une centaine de personnes et la phase III sur des milliers. Puis, si le produit s’avère efficace et peu/pas toxique pour l’homme, alors cela devient un médicament donné en traitement pour lutter contre la maladie considérée.
Les évaluations sont toutes faites de la même façon : Chez un petit nombre de patients covid-19 on fait une phase I. Dans cette phase I on a deux groupes de patients. Un groupe à qui on administre le produit et un groupe contrôle à qui on administre un produit inactif. On regarde ensuite si l’état des patients s’améliore et/ou la quantité de virus diminue dans le groupe traité par rapport au groupe contrôle.
Si l’on trouve des différences significatives entre les deux groupes on procède à un essai de phase II sur un plus grand nombre de patients. Puis, si les résultats sont toujours bons en phase II, on passe à la phase III. Le processus d’évaluation du produit dure quelques années.Les résultats obtenus dans l’étude de phase I réalisée à Marseille sont prometteurs car il y a des différences de significatives entre le groupe de patients traités par rapport au groupe contrôle.
Les résultats sont prometteurs mais réalisés sur un nombre restreint de patients. Les autorités de santé considèrent donc que l’on n’a pas encore la certitude absolue de l’efficacité du produit. On considère donc que ces résultats doivent donc être confirmés par d’autres études. Une étude va démarrer dans l’Est de la France sur un plus grand nombre de patients.
Il faut bien garder à l’esprit que toutes les actions concernant le coronavirus sont prioritaires en ce moment. Donc les procédures d’évaluation de produits pouvant représenter des médicaments sont accélérées. C’est ce qui se passe pour l’évaluation de la chloroquine.
A la suite des études réalisées dans l’Est de la France, les autorités de santé se réuniront pour évaluer la qualité des résultats. Un avis sera aussi demandé au comité d’éthique. Si les résultats sont suffisamment prometteurs, vue l’urgence de la situation, les autorités de santé décideront peut-être de ne pas faire procéder aux essais de phase II et III afin de donner le médicament au plus tôt aux patients.
Surtout pas ! Si elle devait être considérée comme un médicament, elle ne serait donnée qu’aux personnes déjà infectées par le coronavirus.
En revanche, ils risquent d’avoir des infections plus sévères avec un risque de décès plus important. Le risque serait multiplié par deux ou trois (source : société francophone du diabète). Nous vous conseillons donc, encore plus que n’importe quelle autre personne, de rester chez vous !!!
Pour les diabétiques, nous vous conseillons d’aller sur le lien de la société française de diabétologie. Il y a une page à lire, ce n’est pas long. https://www.sfdiabete.org/actualites/medical-paramedical/covid-19-et-diabete-etat-des-lieuxIl n’y a pas besoin à ce jour de volontaires pour les essais de traitement. Les essais cliniques de phase I qui ont lieu actuellement sont réalisés sur les patients. Et, malheureusement, comme vous le savez tous, il y a beaucoup de patients. Il n’y a donc pas de besoin de volontaires sains.
De plus, on n’acceptera jamais qu’un volontaire sain se fasse infecter. Cela serait évidemment dangereux pour lui, et donc pas éthique.
Nous n’avons pas trouvé d’éléments à ce jour qui permettent d’affirmer qu’il y a un lien direct entre la quantité de coronavirus transmise au départ et la longueur de la période d’incubation.
Toutefois, dans de nombreuses autres maladies, la rapidité de la période d’incubation dépend des quantités de l’agent pathogène reçu au départ. Par analogie, on peut postuler que cela pourrait aussi être le cas pour l’infection à coronavirus. Mais on ne peut pas l’affirmer définitivement à ce jour.
On peut, par exemple, avoir des périodes d’incubation qui varient en fonction de l’état du système immunitaire du patient au moment de l’infection. Les nombreux travaux qui ont cours en ce moment et dans les mois qui viennent permettront de préciser cela.
Il est difficile d’évaluer le temps qui sera nécessaire pour arrêter la propagation du virus car cela dépend des temps de persistance du virus chez chaque personne infectée et de notre capacité à rester à distance les uns des autres pour ne pas transmettre le virus.
Il est prévu un confinement de quatorze jours pour l’instant mais nous pensons que le confinement pourrait durer au moins jusqu’au 3 Mai car le Ministre de l’Education Nationale à indiqué hier dans un article du Parisien qu’il envisageait un retour des enfants dans les écoles à partir de 4 Mai (http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-le-scenario-privilegie-un-retour-en-classe-le-4-mai-annonce-blanquer-22-03-2020-8285607.php)
On ne sait pas pour l’instant avec certitude par quel animal s’est fait la transmission à l’homme.
On a trouvé des coronavirus proches du SARS-Cov-2 chez différents animaux, notamment les chauves-souris, et le pangolin. Mais les scientifiques considèrent que, même si ces coronavirus sont très proches, ils ne le sont pas suffisamment pour pouvoir affirmer que la transmission provient de ces animaux (source : https://www.nature.com/articles/d41586-020-00548-w). Les travaux continuent pour tenter d’identifier l’animal impliqué dans la transmission.
Mine de rien, ce serait aussi utile pour ces animaux car pendant l’épidémie de SARS-Cov-1 de 2002 on avait identifié la civette comme animal transmetteur. Du coup, des personnes qui se croient forcément intelligentes avaient décider de tuer toutes les civettes. Un pangolin c’est tout mignon, ce serait dommage que des personnes le chassent sans raison valable.
On ne sait pas pour l’instant avec certitude par quel animal s’est fait la transmission à l’homme.
On a trouvé des coronavirus proches du SARS-Cov-2 chez différents animaux, notamment les chauves-souris, et le pangolin. Mais les scientifiques considèrent que, même si ces coronavirus sont très proches, ils ne le sont pas suffisamment pour pouvoir affirmer que la transmission provient de ces animaux (source : https://www.nature.com/articles/d41586-020-00548-w). Les travaux continuent pour tenter d’identifier l’animal impliqué dans la transmission. Mine de rien, ce serait aussi utile pour ces animaux car pendant l’épidémie de SARS-Cov-1 de 2002 on avait identifié la civette comme animal transmetteur. Du coup, des personnes qui se croient forcément intelligentes avaient décider de tuer toutes les civettes. Un pangolin c’est tout mignon, ce serait dommage que des personnes le chassent sans raison valable.
Les nouvelles règles de circulations annoncées hier soir par le 1er Ministre
Le motif des trajets Dimanche, le Conseil d’Etat a demandé au gouvernement d’apporter des précisions sur certains déplacements "à caractère ambigu", tels que ceux pour des raisons de santé ou l’activité physique. "Sortir pour promener ses enfants ou pour faire du sport, ça doit être dans un rayon d’un km de chez soi au maximum, pour une heure, et évidemment tout seule, et une fois par jour", a détaillé le Premier ministre. Auparavant, il était autorisé d’aller courir dans un rayon allant jusqu’à 2 km autour de son habitation, bien qu’aucune règle précise n’avait été fixée en la matière.
L'attestation de déplacement C’est l’une des mesures les plus symboliques de ce confinement. Pour se déplacer, chaque François doit obligatoire détenir une attestation indiquant son nom, sa date de naissance, son adresse, le motif de son trajet ainsi que la date du jour. Désormais, cette attestation devra comporter également l’horaire de son déplacement, a précisé Edouard Philippe. Pour rappel, ce justificatif est disponible sur le site du gouvernement et n’est valable que si il est imprimé ou bien manuscrit.
Les marchés fermés, sauf dérogation Alors que des marchés ouverts étaient encore pleins la semaine dernière, le gouvernement a décidé de procéder à leur fermeture. Sauf que cette fermeture n’est pas gravée dans le marbre puisqu’il "sera permis aux préfets sur avis des maires de déroger cette interdiction" dans le cas où le marché en question est le seul moyen pour les habitants d’avoir "accès à des produits frais". Chaque maire aura donc la possibilité de demander le maintien du marché de sa commune, s’il le justifie comme une nécessité absolue.
Pas de confinement général "Nous ne sommes pas dans une logique de confinement général et absolu de la totalité du pays au même moment", a expliqué Edouard Philippe tandis que la question d’un couvre-feu général était en suspens ces derniers jours. "Nous n'hésiterons pas là où c'est nécessaire, où la situation l'impose de prendre des mesures de couvre-feu" dans certaines villes ou parties du territoire, "lorsque les maires et les préfets se mettent d'accord", a tout de même précisé le Premier ministre. En parallèle, plus de 40 maires en France ont instauré de leur propre chef une interdiction de sortie des riverains à certaines heures de la nuit.
Oui autorisé. Tu remplis ta feuille en cochant le truc pour les courses.
Attention il n'est pas question non plus d'aller trop loin. Par exemple j'habite Nozay, je ne vais pas à la croix blanche ou bien à Velizy, je reste dans mon secteur, La ville du bois OK, Les Ulis OK, et ça c'est un eu à l'appréciation des flics / gendarmes. Et aussi si tu reviens des courses avec que de la bière et ses chips, c'est pas très bien vue et condamnable par les autorités.
La transmission du coronavirus de l’homme aux animaux est quasi nulle.
A ce jour, un seul animal domestique dans le monde entier a été testé positif au virus COVID-19 (à Hong-kong) suite à une exposition proche de ses propriétaires qui étaient atteints du COVID-19. Il ne présentait aucun signe clinique de la maladie. La question de la transmission de l’animal de compagnie à l’homme a été évaluée. Le site internet de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) mentionne ceci : la propagation actuelle du COVID-19 est le résultat d'une transmission d'homme à homme. À ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie puissent propager la maladie. Il n'est donc pas justifié de prendre des mesures à l'encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être.
Nous pensons que l’alimentation ne représente pas une voie de transmission vraiment efficace du coronavirus.
En effet, en Chine la stratégie employée pour arrêter la transmission a été le confinement des personnes. Cette stratégie s’est avérée efficace sans demande de changement dans le traitement des aliments par la population. Ceci suggère donc fortement que l’alimentation ne joue probablement pas de rôle dans la transmission du coronavirus.
La réponse à la survie d’un coronavirus dans un congélateur est la suivante : Nous n’avons pas trouvé de revues scientifiques traitant de coronavirus et congélation mais il est probable que le virus survive à la congélation.
La question reliée est : : « peut-il y avoir une contamination par des aliments infectés ? »
On ne peut exclure complètement cette possibilité (les scientifiques excluent rarement des possibilités, sauf s’ils trouvent une preuve absolue 😉), même si, comme indiqué plus haut, elle est loin, à ce jour, d’être la plus probable. Si certains de vous ont des craintes d’infection par les aliments ils peuvent suivre la recommandation de l’ANSES de cuisiner les aliments pendant au moins 4 minutes à au moins 63°C. Cela inactive le virus. https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-pas-de-transmission-par-les-animaux-d%E2%80%99%C3%A9levage-et-les-animaux-de-compagnie-0
La réponse est non dans la très grande majorité des cas : Quand on est infecté par un coronavirus notre système immunitaire déclenche toute une série de mécanismes pour nous protéger. Notre système immunitaire garde aussi en mémoire le coronavirus. Il a des cellules qui servent à çà. Elles s’appellent: cellules mémoires. On dit que l’on déclenche une IMMUNITé protectrice pour les mois ou années qui suivent.
Grâce à cette immunité, si le coronavirus nous est de nouveau transmis, dans une semaine, un mois, un an, les cellules mémoires réagiront très rapidement et le virus sera éliminé.
Comme plus de 99% des personnes infectées par le coronavirus ne meurent pas, toutes ces personnes devrait développer une IMMUNITé. Comme elles sont nombreuses on va appeler cela une IMMUNITé de groupe car elles ne transmettront plus le virus à d’autres. On considère que si 60% de la population a cette IMMUNITé il y aura une transmission très faible du virus entre les hommes. Il n’y aura quasiment plus de risque d’épidémie si un coronavirus revient.
Le coronavirus se transmet essentiellement par gouttelettes.
Les sécrétions de la bouche (constituées de salive et de mucus) et du nez peuvent contenir le virus. Même si vous n'embrassez pas la personne avec qui vous avez des relations sexuelles, vous respirerez probablement étroitement ensemble. Vous êtes susceptible de toucher les mêmes surfaces que quelqu'un aurait pu toucher avec des doigts souillés. Par conséquent, peu importe si le coronavirus peut être transmis par pénétration ou fellation.
Si vous êtes suffisamment proche pour avoir des relations sexuelles, vous êtes suffisamment proche pour être exposé au COVID-19 par d'autres moyens.
Ce n’est pas toujours le cas. Louis a été confronté à plusieurs situations où les patients avaient de légers symptômes et qui en l'espace d'une nuit se sont retrouvés en état grave.
Pat, vous dirait que ce sont des patients qui décompensent.
Non,
Non, ce n’est pas toujours le cas. Des personnes en pleine santé peuvent aussi décéder d’une infection coronavirus. Mais c’est beaucoup plus rare. Les personnes âgées représentent la catégorie chez laquelle il y a le plus de décès. En France 93% des personnes décédées ont plus de 65 ans (source santé publique France du 24 Mars), 7% ont moins de 65ans. Les médecins et scientifiques ont constaté que, chez les personnes décédées, il y avait un nombre important de personnes présentant au moins une maladie persistante (on dit maladie chronique car elle dure dans le temps et fait l’objet d’un traitement avec des médicaments). Les personnes présentant des problèmes cardiovasculaires, de l’hypertension, du diabète, un cancer sont plus à risque d’avoir une maladie Covid-19 grave et de décéder.
Il existe un effort intense au niveau mondial pour trouver le plus rapidement possible un médicament contre la maladie Covid-19 qui est causée par le coronavirus.
Pour cela on évalue l’efficacité de produits chez des patients infectés par le coronavirus. On appelle ces tests d’efficacité des essais cliniques (allez voir la réponse……. Sur le site des VS pour la description des explications de ce qu’est un essai clinique). La chloroquine fait partie des produits qui fait l’objet de tests d’efficacité. Un premier essai clinique a été réalisé à Marseille. Les résultats présentés par le Professeur Raoult semblaient prometteurs. Ce professeur a fait le buzz en présentant ses résultats sur Youtube. Mais, les scientifiques qui ont réanalysé ces travaux émettent des doutes sur les résultats obtenus et la qualité de la méthodologie employée. De plus, l’étude a été réalisée sur nombre restreint de patients (une vingtaine) qui parait trop limité pour que l’on soit vraiment sûr que cela soit efficace sur tous les patients.
Bref, les autorités de santé considèrent que l’on n’a pas encore la certitude absolue de l’efficacité de la chloroquine. Il faut donc réévaluer son efficacité dans un essai clinique robuste et complètement fiable. Une étude a démarré le 25 Mars au niveau Européen sur un très grand nombre de patients (3200 !). Elle évaluera quatre traitements. Parmi ces quatre traitements il y a la chloroquine. On pense pouvoir avoir les résultats en moins de six semaines, ce qui est extrêmement rapide. On saura donc si la chloroquine fonctionne ou pas, ou si un des trois autres traitements fonctionne. Si les résultats sont bons pour l’un des traitements, vue l’urgence de la situation, les autorités de santé décideront vraisemblablement de donner le médicament au plus tôt aux patients. Actuellement, les médecins sont temporairement autorisés par le gouvernement à prescrire la chloroquine aux patients gravement atteints par la maladie. Si les résultats d’efficacité de l’étude Européenne pour la chloroquine sont bons on peut penser que cette autorisation sera étendue. Si les résultats pour la chloroquine ne sont pas bons, on peut à l’inverse penser que l’autorisation sera suspendue. Il est possible aussi qu’un des trois autres traitements soit bon, efficace contre la maladie. En ce cas, c’est l’un de ces trois autres traitements qui sera donné aux patients. Il faut bien garder à l’esprit que le traitement identifié comme pouvant représenter un bon médicament contre la maladie Covid-19 ne doit pas être pris par les personnes non infectées !!! Cela ne servirait à rien et pourrait même être dangereux. Un couple d’américains est mort après avoir pris de trop forte quantités de chloroquine…
En passant au four le masque à 63 degrés pendant 4 minutes on tuera bien le virus. Mais le masque aussi…On ne peut pas stériliser les masques et les réutiliser.
A ce jour, la meilleure protection pour tous c’est la distanciation sociale. C’est-à-dire au moins 1 mètre de distance avec les autres personnes. Le virus se transmet par les gouttelettes de nos postillons. Les postillons partent de nos bouches et tombent au sol après moins d’un mètre, généralement. Il faut juste ne pas être sur leur chemin avant qu’il n’atteignent le sol.
1/ « Est-ce qu’il y a des personnes infectées par le coronavirus qui sont maintenant immunisées ? » Oui, il y a des personnes infectées par le coronavirus qui sont maintenant immunisées. Chez l’homme, il y a déclenchement de la réponse immunitaire environ douze jours après l’infection initiale par le coronavirus. Pour les personnes qui sont restées en bonne santé après infection, soit environ 99% des personnes infectées, on dit qu’elles sont immunisées.
2/ « Peut-on effectuer une prise de sang et faire un test de dépistage pour savoir quelles sont les personnes immunisées ? » Oui, on peut le faire. Quand les personnes sont immunisées elles produisent des anticorps dans leur sang. On peut donc prélever le sang et évaluer la présence de ces anticorps. On peut ainsi savoir quelles sont les personnes immunisées et protégées dans la population. Des tests ont été mis au point en Chine mais encore faut-il qu’ils soient disponibles car il faut avoir à l’esprit qu’il faudrait des tests de dépistage pour des centaines de millions de personnes dans le Monde. De plus, il faut s’assurer de la qualité et de la fiabilité de ces tests. Des travaux intensifs sont en cours en ce moment dans des organismes de recherche public (Institut Pasteur, CEA, etc) et chez des industriels (BioMérieux, Biorad, etc) pour mettre en place de nouveaux tests de dépistage en France avec objectif de produire de premiers tests en quantité (plusieurs millions) sous deux-trois mois. Ce serait extrêmement rapide aussi bien en terme de temps de conception des tests qu’en terme de temps requis pour leur industrialisation (production des matières premières en masse, installation de lignes de production, etc).
3/ « Va-t-on mettre en place ce dépistage ? » Oui ce dépistage va être mis en place. Cependant, on ne sait pas encore quel sera le périmètre choisi pour le dépistage. Sera-t-il mis en place pour toute la population ? Certaines catégories de la population ? Personne ne peut le dire pour l’instant.
Les premiers symptômes se déclenchent généralement 3 à 5 jours après l’infection.
Mais chez certaines personnes ils peuvent en revanche apparaître jusqu’à 14 jours après l’infection. Il y a aussi certains patients qui ne développe pas de symptômes du tout et qui sont appelés asymptomatiques.
Après infection, on retrouve du virus dans toutes les voies respiratoires mais aussi dans les selles.
Des selles contaminées pourraient donc conduire à la transmission du virus. Par exemple si ces selles sont déposées sur une surface, que cette surface est ensuite touchée par une personne qui porte ensuite la main à son visage. On considère cependant que la contamination par le coronavirus provient essentiellement des gouttelettes de postillons.
Notre corps possède tout un système de permettant de se défendre contre les agents infectieux.
On appelle ce système de défense le SYSTEME IMMUNITAIRE. Le système immunitaire est notamment constitué de différents types cellulaires. Parfois, très rarement, certaines de ces cellules dysfonctionnent et vont produire énormément de protéines qui causent des désordres incontrôlés dans l’organisme et la mort de l’individu. La sécrétion de toutes ces protéines est appelée «tempête cytokinique». On a observé que l’infection par le coronavirus peut provoquer cette « tempête cytokinique » chez certaines personnes et une aggravation de leur état de santé pouvant conduire à la mort. Les scientifiques ne comprennent pas très bien comment se déclenche la « tempête cytokinique » induite par le coronavirus. Une des hypothèses est que les anticorps anti-coronavirus s’accrocheraient simultanément au coronavirus et à des macrophages. Les macrophages sont comme des camions poubelles. Ils peuvent avaler les virus et les détruire. Mais l’accrochage simultané des anticorps et du virus ferait dysfonctionner ces macrophages qui produiraient le grand nombre de protéines de la « tempête cytokinique ».
Des chercheurs chinois ont comparé les groupes sanguins de personnes infectées par le coronavirus à ceux des personnes non-infectées. Ils se sont rendus compte que les personnes de groupe O sont moins représentées (26%) chez les personnes infectées que les personnes de groupe A (38%). Ces résultats suggèrent donc que les personnes de groupe O résisteraient un peu mieux à l’infection. Il ne faut cependant pas en tirer pour l’instant une conclusion définitive sur le fait que c’est mieux d’être de groupe O. C’est une première étude qui va motiver d’autres chercheurs à étudier d’autres cohortes de patients dans d’autres régions du Monde. Si on retrouve la même tendance, alors on pourra conclure définitivement que le groupe O peut permettre une meilleure résistance à l’infection. Il faut se représenter la recherche comme un monde qui fonctionne exactement à l’inverse d’une discussion de comptoir au moment du Get 🥂🤪, colorée imagée et excessive comme il se doit ! En recherche on est d’une rigueur extrême pour s’approcher le plus possible de la réalité et donc on ne se base pas sur un seul résultat pour conclure à un effet significatif.
Oui, si l’on est positif au test sérologique cela veut dire que l’on a été infecté par le coronavirus. Dans notre corps on a des défenses qui préexistent avant l’infection. Ces défenses sont assez peu spécifiques mais elles permettent de lutter contre les virus, bactéries, etc. Quand on est infecté par un virus notre corps le combat avec ces défenses qui lui permettent d’éliminer le virus très rapidement (quelques jours). C’est un peu comme les forces d’intervention rapide d’Orly qui sulfateraient dans tous les sens !!!! Mais l’efficacité de ces défenses n’est pas toujours totale, malheureusement... Alors, dès le début de l’infection notre corps travaille à la production de défenseurs très spécifiques du virus. Il forme ces combattants longuement pour les rendre redoutablement efficace contre le virus infectant. Ces combattants c’est les ANTICORPS. Mais pour produire ces anticorps ça prend du temps. Entre sept à quatorze jours, une paille ! Et les anticorps c’est un peu des snippers. Et des snippers, il y en a des plus ou moins bons. Mais les meilleurs bloquent très efficacement le virus et le neutralisent définitivement. Avec les tests sérologiques on détecte nos anticorps, donc. Et si on est positif, cela veut dire que le coronavirus il est passé par chez nous, crévindiou !
Ce n’est peut-être pas le cas pour tout le monde. Un test sérologique positif permet de savoir s’il y a des anticorps. Mais on ne sait pas pour l’instant qu’elle est quantité d’anticorps (ni la qualité de ces anticorps) requise pour protéger efficacement contre le coronavirus. Il pourrait donc y avoir des personnes avec des anticorps en quantité ou qualité insuffisante pour éliminer le virus définitivement. Ceci étant, on pense que la présence d’anticorps représente une situation très, très favorable pour protéger d’une infection ultérieure.
Pour un test sérologique positif on aura deux situations. Soit, le virus est encore présent et les anticorps sont là avec tous les autres systèmes de défense en train de le combattre. Et on ne sait pas qui va gagner… Soit, le virus est absent car il a été neutralisé et éliminé. La bataille est définitivement gagnée. Il ne reste que les anticorps sur le champ de bataille. Si ces anticorps restent en quantité et qualité suffisante, ils pourront neutraliser l’assaillant coronavirus s’il osait revenir dans un mois ou dans un an.
Un test sérologique négatif signifiera que l’on n’a jamais été infecté par le virus ou que nos défenses préexistantes ont réussi à l’éliminer rapidement avant l’apparition des anticorps (bravooooo les forces d’intervention rapide !!!!).